Capital investissement
Structurer une opération de capital investissement
Identifier les acteurs du capital investissement et leurs objectifs
Maîtriser les enjeux d'une levée de fonds et d'un montage LBO
Anticiper la sortie d’un investissement
Directeurs financiers
Directeurs juridiques, juristes
Chargés d'affaires Private Equity
Toute personne souhaitant se familiariser avec les techniques du capital investissement
Avoir une expérience en investissement d'entreprises
Analyser la segmentation du marché du capital investissement
Cerner le métier de capital-investisseur
- Évaluer les besoins de financement et le risque d'une entreprise
- Dérouler les activités d'un fonds d'investissement
- Comprendre les critères de décision et les objectifs d'un fonds
Analyser les différents stades d'intervention
- Capital-innovation / risque
- Capital développement
- Capital transmission / LBO
- Capital retournement
Identifier les cibles idéales et leurs business modèles
- Entreprises en forte croissance
- Entreprises matures stables
- Entreprises en difficultés
Exercice d'application : évaluation des besoins en financement d'une start-up et identification des financements accessibles
Maîtriser les étapes de l'opération d'investissement
Distinguer les 2 types d'investissements
- Cash in : levée de fonds
- Cash out : LBO
Piloter le processus et mettre en place la documentation
- La sélection des cibles
- Les comités d'investissement
- Les travaux préliminaires : le diagnostic stratégique, l'analyse financière, l'évaluation financière
- Le term-sheet / le SPA
- Les déclarations / la GAP
- Le pacte d'actionnaires
- Les clauses d'ajustement de prix
- Le closing
Intégrer les différents enjeux des négociations
- Les due diligences
- Le prix
- La répartition du capital et du pouvoir
- La gouvernance et les management packages
- La protection et le partage de la valeur des titres
- La sortie
Utiliser les différents outils de négociation
- Les statuts
- Les actions préférentielles
- Les titres donnant un accès différé au capital, les titres hybrides
- Le pacte d'actionnaires et les clauses sensibles de liquidité et partage de la valeur
- Les garanties
Exercice d'application : structuration d'une augmentation de capital avec clause de liquidation préférentielle ou de ratchet et d'un LBO avec OC ou BSAMise en situation : négociation des principales clauses d'un pacte d'actionnaires
Assurer le suivi et la sortie de l'investissement
Mettre en place le suivi
- Exercer ses droits et participer aux organes de gouvernance
- Gérer au quotidien / orienter les décisions stratégiques
- Mettre en place un reporting et identifier les signes d'alerte
- Mesurer la performance : TRI brut ou multiples de sortie
- Refinancer / transformer le business modèle
Anticiper les stratégies de sortie
- La sortie industrielle
- L'introduction en bourse
- La cession secondaire à un fonds
- La liquidation
Plusieurs dispositifs de financement sont accessibles via les OPCO (Opérateurs de Compétences), organismes agréés par le ministère du Travail dont le rôle est d’accompagner, collecter et gérer les contributions des entreprises au titre du financement de la formation professionnelle.
Pour plus d’information, une équipe de gestionnaires ABILWAYS spécialisée vous accompagne dans le choix de vos formations et la gestion administrative.
Équipe pédagogique :
Un consultant expert de la thématique et une équipe pédagogique en support du stagiaire pour toute question en lien avec son parcours de formation.
Techniques pédagogiques :
Alternance de théorie, de démonstrations par l’exemple et de mise en pratique grâce à de nombreux exercices individuels ou collectifs. Exercices, études de cas et cas pratiques rythment cette formation.
Ressources pédagogiques :
Un support de formation présentant l'essentiel des points vus durant la formation et proposant des éléments d'approfondissement est téléchargeable sur notre plateforme.
Le capital investissement est un acteur clé pour financer la croissance des entreprises non cotées. Que vous soyez entrepreneur en quête de fonds ou professionnel attiré par ce domaine dynamique, vous avez tout intérêt à en comprendre les ficelles. Les fonds interviennent à tous les stades de développement, de la jeune pousse à la PME établie en passant par les sociétés en difficulté. Leur but est simple : dégager des plus-values en contrepartie du risque pris. Découvrons un métier passionnant, au cœur des enjeux de transformation des entreprises.
Pourquoi se former au capital investissement aujourd'hui ?
Le “private equity”, autre nom du capital investissement, a le vent en poupe. En 2022, les fonds français ont investi 24,7 milliards d'euros, soit 13% de plus en un an d'après France Invest. Ils jouent un rôle décisif pour relancer l'économie après la période Covid. Et la tendance va au-delà des montants : le nombre d'entreprises soutenues augmente d’environ 30% chaque année. C'est donc un secteur qui offre de belles perspectives de carrière. Vous avez donc tout intérêt d'opter pour une formation professionnelle en capital investissement.
Mais au fait, quel est le quotidien d'un investisseur en capital ? Tout part de l'analyse des dossiers d'entreprises cherchant des financements. Direction financière, équipe de management, modèle économique... Il faut passer au crible le potentiel et les risques de la cible. A titre d'exemple, le capital investisseur immobilier finance les sociétés porteuses de projets immobiliers, et met à profit ses compétences en modélisation pour analyser les comptes des entreprises.
Quand une pépite est identifiée, les négociations commencent pour définir les termes du deal : montant, type de titres financiers, pourcentage du capital… L'enjeu est de concilier le besoin de fonds de l'entreprise et le rendement visé par l'investisseur, le fameux “TRI” ou taux de rentabilité interne. Le résultat est couché sur un “term sheet”, qui préfigure le futur pacte d'actionnaires.
Une fois le deal conclu, le fonds devient un actionnaire engagé aux côtés des dirigeants. La mission est d'être un partenaire stimulant et bienveillant pour accélérer la création de valeur et conseiller sur les bonnes stratégies à mettre en place. Au programme durant 5 ans en moyenne : des réunions sur la stratégie, le suivi des comptes et des sessions de coaching des équipes.
Dernier grand enjeu : réussir la sortie du capital pour concrétiser la plus-value. Plusieurs scénarios sont envisageables selon la société et le contexte de marché : une introduction en bourse, la cession à un industriel, le rachat par le management de la société (LMBO)... Vous l'aurez compris, le métier va bien au-delà de la seule transaction financière. C'est un vrai partenariat dans la durée, où il est important de maîtriser les bonnes pratiques à chaque étape. C'est tout l'intérêt d'une formation dédiée. EFE propose une formation complète animée par des intervenants experts. Directeur financier ou chargé d'affaires Private Equity, cette formation est destinée à toute personne souhaitant approfondir ses connaissances. Seul prérequis ? Les participants doivent avoir une expérience en investissement d'entreprise ! Il existe également de multiples dispositifs de financement via les OPCO et éligibles au CPF pour mieux gérer les contributions des entreprises.
Les 4 missions clés de l'investisseur en capital
Au-delà de l'image du financier en costume-cravate, quelles sont les tâches concrètes d'un investisseur en capital ? On peut distinguer 4 grandes étapes dans son travail.
Analyser le besoin de financement et évaluer le potentiel de la cible
Tout commence par la mise en œuvre d'un projet d'entreprise nécessitant des fonds propres. Cela peut être :
- Unestart-up qui veut accélérer sa R&D ;
- Une PME familiale qui souhaite passer un cap ;
- Une société en difficulté cherchant un repreneur.
À chaque stade, les besoins sont différents : 500 000 euros pour une jeune pousse, 5 millions pour une PME, 50 millions lors d'une reprise par exemple. C'est à l'investisseur d'estimer le niveau de risque et le potentiel de croissance pour ajuster le montant et la durée de son engagement.
Imaginons une start-up spécialisée en intelligence artificielle. Pour financer son prototype, elle chercherait 1 million d'euros en financement de démarrage. En étudiant son dossier et en échangeant avec les fondateurs, un fonds de capital investissement est investi, contre 25% du capital. Résultat attendu : 5 ans après, la startup vale plus de 100 millions.
Structurer le deal : du term-sheet au pacte d'actionnaires
Une fois la cible identifiée, il faut passer à la phase de négociation. C'est là qu'entrent en jeu les compétences juridiques et financières de l'investisseur.
Le but est d'aboutir à un “term sheet”, c'est-à-dire un accord préliminaire qui définit les grandes lignes de l'opération. Au menu de ce document : structure du capital, modalités d'entrée et de sortie, niveau de contrôle, clauses de protection. C’est un vrai terrain miné où chacun défend ses intérêts !
Ce document de quelques pages servira de base pour la rédaction des contrats finaux, en particulier le fameux pacte d'actionnaires. C'est le document juridique qui régit les relations entre l'entreprise, ses dirigeants et les investisseurs. Autant dire un contrat qu'il faut soigner dans les moindres détails.
Exercer un contrôle actif pendant la phase d'investissement
Contrairement à un banquier qui se contente de prêter de l'argent, l'investisseur en capital s'implique dans la vie de l'entreprise. Pendant 5 à 7 ans en moyenne, il met son réseau et son expertise au service de la croissance.
Concrètement, cela passe par une présence active aux conseils d'administration, la définition de la feuille de route avec le management ainsi qu'un suivi régulier des performances. L'idée est d'être un partenaire suffisamment impliqué et proactif, sans pour autant s'immiscer dans la gestion quotidienne. Un équilibre parfois difficile à trouver.
Préparer la sortie pour optimiser la plus-value
Dernière mission clé : organiser la sortie du capital dans les meilleures conditions possibles. L'objectif est assez simple : vendre ses parts plus cher que le prix d'achat !
Pour y arriver, l'investisseur doit anticiper le contexte de marché et choisir le bon timing. Si l'entreprise est mature et solide, une introduction en Bourse est une bonne option, comme a été le cas de la licorne Doctolib en 2022. Pour une société plus petite ou un marché difficile, une revente à un industriel est souvent préférable. Quant aux entreprises en forte croissance, elles peuvent être cédées à un fonds plus gros (sortie dite “secondaire”).
Vous l'aurez compris à travers ces descriptions simplifiées, le métier d'investisseur en capital est passionnant, mais très exigeant ! Il nécessite de maîtriser des compétences à 360° : financières, juridiques, commerciales et managériales. D'où l'intérêt de suivre une formation de haut niveau comme celle proposée par l'EFE pour acquérir ces fondamentaux.
Les compétences multiples de l'investisseur en capital
On l'a vu, l'investisseur en capital porte plusieurs casquettes : analyste financier, négociateur, partenaire managérial… Et dire que certains les imaginent juste signer des chèques ! En réalité, c'est un métier qui exige un solide bagage technique.
Des fondamentaux en finance et en droit des affaires
Difficile d'analyser le potentiel d'une start-up ou de négocier un LBO sans maîtriser les bases de la finance d'entreprise. Au programme :
- Savoir lire et interpréter les états financiers (bilan, compte de résultat, tableaux de flux) ;
- Évaluer une société via différentes méthodes ;
- Modéliser les flux de trésorerie et calculer les ratios clés.
Tout aussi important : avoir de bonnes notions en droit des sociétés et droit des contrats. Indispensable pour comprendre les points clés d'un pacte d'actionnaires comme nous l’avons vu. Hors de question de signer en aveugle !
Enfin, il est bon de se repérer dans la jungle des instruments financiers : actions ordinaires, actions de préférence, obligations convertibles, bons de souscription… Chacun a ses avantages et inconvénients en fonction de la situation.
Des soft skills pour créer la confiance
Au-delà des compétences techniques, l'investisseur doit avoir un excellent relationnel. Son rôle est d'embarquer les dirigeants et leurs équipes dans un projet de transformation, parfois sur plusieurs années.
Quelques qualités clés pour y arriver :
- Avoir une bonne écoute et de l'empathie pour comprendre les motivations du management ;
- Faire preuve de pédagogie pour expliquer les enjeux et les décisions du fonds ;
- Savoir challenger en restant bienveillant, dans une logique de co-construction ;
- Inspirer confiance par son professionnalisme et tenir ses engagements dans la durée.
Tout cela suppose une certaine maturité et un leadership affirmé. C'est d'autant plus vrai quand il s'agit d'accompagner une entreprise en retournement, avec des choix difficiles de réorganisation. Dans ce type de mission, l'investisseur en capital doit mener de front des tâches très variées.
C'est tout l'intérêt d'un cursus dédié comme celui de l'EFE, qui permet d'acquérir une vision à 360° des enjeux en quelques jours. De la stratégie d'acquisition à la préparation de la sortie, en passant par toutes les étapes d'une opération type. Une formation incontournable, qu'on soit déjà dans le métier ou qu'on souhaite s'y reconvertir.
En conclusion, le capital investissement est un secteur très dynamique mais assez méconnu. Pourtant, il joue un rôle clé pour financer l'innovation et la croissance des entreprises. Start-up, PME familiales, sociétés en difficulté… À chaque stade, les fonds apportent bien plus que de l'argent : ils sont de véritables partenaires de la transformation.
Un métier d'avenir donc, pour peu qu'on en maîtrise les rouages techniques et humains. Des bases juridiques à la négociation d'un LBO, en passant par l'analyse financière et le management de transition, les compétences sont multiples. Une belle opportunité de carrière à saisir.