Cash management
Optimiser l'organisation de la trésorerie
Le cash management est une technique de gestion financière qui permet de valoriser les flux financiers et bancaires de l’entreprise. Pour en optimiser la gestion au moindre risque, il est essentiel que le trésorier puisse maîtriser l'ensemble de ses aspects qui vont de la définition d’une stratégie de trésorerie de groupe au choix des outils de gestion, en passant par la centralisation des flux.
Identifier les enjeux juridiques, fiscaux et bancaires
Mettre en place une stratégie de trésorerie groupe
Choisir des outils de gestion et de centralisation des flux
Choisir des solutions de gestion permettant à votre entreprise d’optimiser la gestion de sa trésorerie
Directeurs financiers
Trésoriers
Contrôleurs de gestion
Avoir suivi " Maîtriser les bases de la gestion de trésorerie " (code 91014)
Mesurer les enjeux d'une trésorerie de groupe
Identifier l'intérêt et les objectifs du cash management
- Objectifs et tâches confiés à la trésorerie centrale
- Évaluation des gains réalisables grâce à la mise en place d'une trésorerie groupe
Exercice : rédaction d'un livre blanc sur ce que sera la trésorerie de demain, première partie
- Cerner les enjeux de la trésorerie de demain : le besoin de vitesse
Cerner le rôle du trésorier
- Établir des prévisions de trésorerie et tenir à jour les informations indispensables aux prévisions
- Négocier avec les banques
Définir la stratégie de trésorerie de groupe
- Cerner les questions clés et les éléments à cartographier
- Connaître les différents niveaux de centralisation
- Maîtriser la réglementation applicable et les contraintes juridiques et fiscales
Exercice d'application : rédaction d'une convention de trésorerie avec des taux négatifs
- Préparer l'appel d'offres, appréhender les différents modèles de banques et sélectionner les prestataires
- Organiser son cash pool avec les meilleures pratiques actuelles en fonction de ses objectifs
Partage d'expériences : sur le choix entre externalisation, centralisation, décentralisation ou niveau intermédiaire et sur la recherche du degré de centralisation optimal
- Identifier les meilleures pratiques organisationnelles actuelles
Mettre en place la centralisation et optimiser les flux
- Maîtriser la réglementation applicable et les contraintes juridiques et fiscales
- Préparer l'appel d'offres : préalable et objectifs
Partage d’expériences
Gérer les besoins et les excédents de trésorerie en central
Intégrer les règles du SEPA
- S’approprier les implications concrètes du SEPA
- Structurer sa trésorerie avec les services qu’il induit : virement instantané, technique de l’initiation de paiement
Centraliser les outils
- Gérer la centralisation par les flux et l’organisation
- Évaluer les apports et facteurs clés de succès d'un dispositif de netting des factures intragroupe
Étude de cas : exemple d'optimisation d'une compensation
- Piloter sa trésorerie via une banque interne
- Réduire l'en-cours de trésorerie mettant en œuvre une lock-box
- Arbitrer pour les deux solutions de gestion ultime : techniques des IBAN virtuels et des comptes virtuels
Étude de cas : intégration du client dans la chaîne financière de l’entreprise
Construire une architecture de cash-pooling avec les schémas classiques
- Transférer les fonds physiquement (ZBA)
Exercice d'application : calcul de la redistribution d'un avantage cash pool sur les filiales
- Fusionner les échelles d’intérêts (cash pool notionnel)
- Opter pour une solution monobanque ou banque "overlay"
- Passation des écritures comptables
- Estimer le coût de fonctionnement d’une centralisation
Exercices d'application et de synthèse : à parir de trois cas concrets et réels, définition de la structure idéale de centralisation des soldes bancaires
Choisir les outils de gestion adéquats
Gérer la couverture des risques de change
- Analyser les sources du risque de change
- Déterminer un cours budget pour le change
Exercice d'application : opportunité d’une couverture
- Couvrir son risque avec les quatre techniques conformes aux normes IFRS9 : swap, change à terme, options, avances en devises
Exercice d'application : comparaison change à terme versus option
Gérer la couverture des risques de taux
- Couvrir son risque avec les trois techniques conformes aux normes IFRS9 : swap, FRA, options
Organiser les circuits d'information via les systèmes de gestion de trésorerie
- Parcourir les solutions de marché, les Interfaces de Programmation Applicatives (API)…
- Identifier les fonctionnalités nécessaires des logiciels de trésorerie de groupe
Renégocier sa relation bancaire : comprendre le raisonnement des banques
- L’impact des accords de Bâle III
- Les ratios discriminants
- Les évaluations externes
- Se préparer aux techniques de négociation
Exercices de synthèse : la trésorerie de demain, seconde partie et définition de ce qu'est un bon banquier
Mise en situation : simulation d’une négociation entre une trésorerie centrale et un partenaire bancaire à choisir
Plusieurs dispositifs de financement sont accessibles via les OPCO (Opérateurs de Compétences), organismes agréés par le ministère du Travail dont le rôle est d’accompagner, collecter et gérer les contributions des entreprises au titre du financement de la formation professionnelle.
Pour plus d’information, une équipe de gestionnaires ABILWAYS spécialisée vous accompagne dans le choix de vos formations et la gestion administrative.
Équipe pédagogique :
Un consultant expert de la thématique et une équipe pédagogique en support du stagiaire pour toute question en lien avec son parcours de formation.
Techniques pédagogiques :
Cette formation, en plusieurs modules, alterne théorie et pratique et met l’accent sur les échanges et le mode collaboratif. Les exercices en salle et d’intersessions permettent d'évaluer la prise en main des outils, concepts et méthodologies vus en formation.
Parallèlement, chaque participant travaille sur un sujet personnel, choisi en lien avec l'équipe pédagogique. L'ensemble du parcours permet d’appréhender et de valider les différentes connaissances et compétences nécessaires à la réalisation de ce sujet/projet. Grâce à leur expertise, les intervenants conseillent et accompagnent les apprenants jusqu’à la présentation de leur travail.
En fin de formation, un retour d'expériences à distance est organisé, via un dispositif de classe virtuelle, pour un feedback à froid et des échanges sur les pratiques depuis la fin du présentiel.
Ressources pédagogiques :
Un support de formation présentant l'essentiel des points vus durant la formation et proposant des éléments d'approfondissement est téléchargeable sur notre plateforme.
Depuis quelques années, le cash management a pris de l’ampleur. Afin d'assurer l'équilibre des finances de son entreprise et ne pas subir les aléas financiers, le cash manager, en relation étroite avec la direction générale, assure la gestion des risques.
Cependant, pour mener à bien ses missions, le recours à une formation de qualité s'impose !
Décryptage d'un métier aussi complexe que passionnant.
Pourquoi se former pour devenir un cash manager aguerri aujourd'hui ?
Dans un contexte économique marqué par l'incertitude et la volatilité, la maîtrise du cash management est devenue un atout majeur pour les entreprises et une compétence recherchée sur le marché de l'emploi. Voici pourquoi investir dans une formation en cash management est plus pertinent que jamais.
Répondre à une demande croissante des entreprises
Les crises récentes ont mis en lumière l'importance d'une gestion efficace de la trésorerie. De nombreuses entreprises cherchent à renforcer leurs équipes avec des professionnels capables de :
- Optimiser les flux de trésorerie pour assurer la liquidité à court terme ;
- Mettre en place des stratégies de résilience financière face aux chocs économiques ;
- Identifier et exploiter les opportunités d'investissement malgré l'incertitude.
La formation “Cash Management” d'EFE vous donne les outils pour répondre à ces besoins et vous démarquer sur le marché du travail.
Maîtriser les nouvelles technologies financières
La digitalisation rapide du secteur financier transforme radicalement le métier de cash manager :
- L'open banking révolutionne l'accès aux données bancaires et la gestion des comptes ;
- Les paiements instantanés modifient les stratégies de gestion des flux ;
- L'intelligence artificielle ouvre de nouvelles possibilités en matière de prévision et d'optimisation.
Se former au métier de cash manager aujourd'hui, c'est acquérir une longueur d'avance sur ces innovations et devenir un acteur clé de la transformation digitale de la fonction finance.
Naviguer dans un environnement réglementaire complexe
Les réglementations financières se multiplient et se complexifient :
- La DSP2 (Directive sur les Services de Paiement 2) bouleverse le paysage bancaire ;
- Les sanctions internationales imposent une vigilance sur les flux transfrontaliers ;
- Les normes IFRS évoluent constamment, impactant la comptabilisation des opérations de trésorerie.
Une formation pointue vous permet de transformer ces contraintes en opportunités, en faisant de vous un expert capable de guider votre entreprise dans ce labyrinthe réglementaire.
Développer une expertise transversale très prisée
Le cash management touche à de nombreux aspects de l'entreprise :
- Finance et comptabilité ;
- Stratégie et développement ;
- Systèmes d'information ;
- Opérations et supply chain.
Cette transversalité fait du cash manager un profil recherché, capable d'évoluer vers des postes de direction financière ou même de direction générale. Une formation continue vous prépare à cette polyvalence, boostant ainsi vos perspectives de carrière.
La formation “Cash Management” d'EFE se distingue par son approche pratique :
- Études de cas tirées de situations réelles ;
- Outils et méthodes directement transposables dans votre entreprise ;
- Intervenants experts partageant leur expérience du terrain.
Vous repartirez avec des compétences que vous pourrez mettre en œuvre rapidement, renforçant immédiatement votre valeur ajoutée professionnelle.
Les missions variées du cash manager
Le cash manager n’est pas sans rappeler un véritable chef d'orchestre. C’est le même métier, appliqué à la trésorerie. Le cash manager intervient en effet sur de multiples problématiques, toutes à fort enjeu pour un groupe ou une PME.
Produire des prévisions de trésorerie fiables
Établir des prévisions de trésorerie fiables à court et moyen terme est le point de départ de toute stratégie de cash management efficace. Pour cela, le cash manager consolide de multiples données issues de la comptabilité, des opérations, des projets…
Il s'appuie sur des outils de modélisation. Ces outils intègrent des scénarios de stress pour mesurer les impacts en termes de BFR, de capacité d'endettement ou d'investissement. L'enjeu est d'identifier en amont les périodes de tension potentielle pour adapter la manière dont les fonds sortent et rentrent.
Optimiser le BFR, un levier clé de performance financière
Autre mission critique du cash manager : l'optimisation du BFR (Besoin en Fonds de Roulement). Il s'agit de réduire au maximum le délai entre les décaissements (paiements fournisseurs, charges...) et les encaissements (règlements clients), pour dégager de la trésorerie.
Pour cela, le cash manager actionne différents leviers : améliorer le recouvrement et de la relance clients, rationaliser les stocks, renégocier les délais de paiement avec les fournisseurs... C'est un travail d'orfèvre qui peut rapporter gros : en moyenne, 1 jour de BFR gagné = 1% de trésorerie en plus !
Sécuriser les financements
Trouver des financements aux meilleures conditions, c'est l'autre grand défi du cash manager. Il doit entretenir un dialogue permanent avec les partenaires financiers de l'entreprise (banques, investisseurs...) pour négocier des lignes de crédit, des solutions d'affacturage et des placements.
Son rôle est aussi de sécuriser les financements de long terme. Pour rappel, ces fonds servent à accompagner la croissance. On parle ici d’emprunts obligataires et d’augmentation de capital.
Centraliser la trésorerie
Le cash manager a généralement pour principale mission de centraliser la gestion de trésorerie. Cela se fait aujourd’hui via différents schémas largement débattus dans les directions financières : on parle de “cash pooling”, “in-house banking”...
Derrière ces techniques empruntées à la finance internationale, l'objectif est de gérer les flux entrants et sortants à l'échelle du groupe pour optimiser les conditions bancaires. L’objectif secondaire est de réduire les frais financiers et de sécuriser des fonds dans des véhicules dédiés. Enfin, c'est aussi le moyen d'avoir une visibilité consolidée sur la situation de trésorerie.
Piloter les risques financiers
Le cash manager doit identifier et couvrir tous les risques financiers qui pèsent sur la trésorerie de l'entreprise. En particulier, les risques liés aux taux, aux fluctuations des changes, aux contreparties… Pour le risque de change, par exemple, les cash managers utilisent habituellement des instruments négociés avec la banque (change à terme, options...).
C’est à peu près la même chose pour les risques de taux et de contrepartie, de plus en plus prégnants avec la volatilité des marchés. Globalement, l’équipe du cash manager réalise un pilotage qui permet de réduire la vulnérabilité de l'entreprise.
Digitaliser la trésorerie, automatiser
Le cash manager est aussi un acteur clé de la digitalisation de la fonction finance. C’est souvent le premier concerné lorsque la direction déploie des solutions technologiques pour automatiser les tâches chronophages (rapprochements bancaires, gestion des paiements). Très souvent, la finalité est de fiabiliser les données sur les fonds et gagner en visibilité.
Le “payment factory” est un bon exemple : il s'agit d'une plateforme unique qui centralise tous les paiements pour rationaliser les flux. Le tout sécurisé par des protocoles comme SWIFT ou EBICS. Autre tendance forte que nous notons : l'exploitation des données bancaires (account reporting, XML...) pour alimenter des reportings et des prévisions de trésorerie plus pertinents.
Les compétences clés pour performer dans un métier d'avenir
Vous souhaitez vous lancer dans une carrière de cash manager ? C'est un métier passionnant, qui nécessite un cocktail bien dosé de compétences techniques, stratégiques et relationnelles. Décryptage de ce que peut vous apporter la formation “Cash management” d’EFE.
Une expertise financière multidisciplinaire
Il est difficile d'être expert en cash management sans de solides bases en finance d'entreprise. Cela suppose de maîtriser les fondamentaux de la comptabilité (bilan, compte de résultat, normes IFRS...), de l'analyse financière (ratios, cash flows...) et de la fiscalité des entreprises. Mais aussi de bien connaître l'écosystème des financements (banques, marchés financiers...) et les produits associés (crédits, placements, produits dérivés...).
Des connaissances sur une poignée d’instruments financiers viendront compléter ce socle. Ensuite, il faudra une bonne culture de la réglementation et des spécificités juridiques (conventions de trésorerie, garanties, cautions...). Rassurez-vous, ce bagage s’acquiert avec une formation rigoureuse et surtout de l’expérience.
Un esprit d'analyse et de synthèse
Le cash manager manipule au quotidien une multitude de données financières : positions bancaires, échéanciers, budgets de trésorerie, reportings des filiales... Une aisance avec les chiffres, un esprit logique et un goût certain pour la modélisation sous Excel sont des prérequis évidents. En pratique, vous serez amené à construire des reportings et des tableaux de bord, d'analyser des écarts et d'élaborer des prévisions.
Un bon sens de l'abstraction est indispensable pour passer des chiffres à une vision synthétique, communiquer vos conclusions de façon pédagogue et challenger vos hypothèses. Pas besoin d’une formation scientifique (prépa, école d'ingénierie), nombre de personnes réussissent dans le métier grâce à la pratique !
Une curiosité pour les innovations technologiques
Le métier de cash manager se digitalise à vitesse grand V. Ces dernières années, la multiplication des données bancaires dématérialisées et l'émergence de nouveaux moyens de paiement (SEPA instant, blockchain...) y ont beaucoup contribué. La curiosité et l'adaptabilité sont donc des qualités précieuses. S'intéresser aux fintechs, suivre les tendances en matière de cybersécurité, se former aux outils de visualisation de données... Tout cela est indispensable pour proposer des solutions innovantes et rester dans la course.
Bien sûr, personne n'attend d'un cash manager qu'il soit un pro de la data science ou du machine learning. Mais gare à ceux qui seraient totalement hermétiques au digital : à moyen terme, leur employabilité risque de se réduire. L'appétence technologique est le meilleur passeport pour le futur !
Des qualités humaines pour fédérer et convaincre
Dans une fonction aussi transversale que le cash management, les soft skills sont primordiales. Autant pour sécuriser la remontée des données de trésorerie des filiales, sensibiliser les opérationnels à l'importance du BFR, faire accepter le déploiement d'un nouvel outil de cash... Le cash manager doit avoir un excellent relationnel, de la pédagogie et de l'assertivité.
Persuasif sans être autoritaire, il doit faire preuve de leadership pour porter ses projets, fédérer autour des enjeux liés au “cash”... Autant de qualités qui s'acquièrent au fil des années d'expérience. Avoir été chef de projet, consultant ou auditeur est un vrai plus. Et si ce n'est pas votre cas, misez sur le mentoring et les mises en situation proposées par la formation “Cash Management” d'EFE pour progresser !